[ LES ARTISTES RÉSIDENTS ]
ARTMÉVI 2024

PARMENAS
AWUDZA
Parmenas Awudza est un photographe togolais né en 2000. Travaillant principalement à Lomé, il s’intéresse à la photographie dès l’âge de 16 ans en suivant des formations techniques et commence à arpenter les rues de sa ville afin de capturer des instants témoins de ce paysage qui l’a vu grandir. Une seconde partie de son travail consiste à raconter des histoires derrière des mises en scènes de personnages décrivant des moments, des idées que l’artiste veut mettre en avant. La palette de couleurs utilisée donne un ton pictural à ses photographies, nous plongeant dans le doute de la réalité du sujet.
Parmenas Awudza a exposé à Lomé, Paris et fut l’un des finalistes du Prix Ellipse 2023.

MAXIME
BAGNI
Maxime Bagni (Paris, 1997), est un artiste-plasticien franco-italien diplômé de l’ENSAD. Il explore les potentiels que recèlent les espaces et formes du quotidien à travers l’installation, l’écriture et la transformation d’éléments collectés et collectionnés et travaille avec des éléments de construction, tel le verre, le bois, des matériaux d’isolation, des objets du monde des échanges et du travail.
En concevant l’installation comme la mise en place d’une fondation, Maxime Bagni alimente un récit propre aux sculptures, une architecture dissimulée du langage qui s’exprime à la lisière du signifiant : de la ruine vers l’installation, de la poésie à la construction architecturale, de l’atelier à des interventions in situ.

LORIE
BAYEN EL-KAIM
Lorie Bayen El-Kaim est Diplôme de l’ESAD Saint-Étienne en Design Objets (2018). Originaire de Normandie, elle vit et travaille à Paris comme scénographe, designer et illustratrice et développe des projets de recherche qui l’ont notamment menée vers de nombreuses résidences de recherche. Elle fut également finaliste de Design Parade Hyères en 2023.
Ses inspirations premières dans le dessin et dans la création sont l’alimentation et les paysages. Ils représentent selon elle des ouvertures vers chaque culture et permettent de créer un lien avec tous, sans limites d’âge ni de classe sociale.
Elle souhaite créer des objets joyeux et colorés, qui inspirent la sympathie tout en questionnant leurs interlocuteurs sur leurs quotidiens.

KELLY
CHERRY BOEGLY
« Dans ma banlieue du 94 en île de France, j’ai nourri pendant longtemps l’espoir de pouvoir montrer les invisibles au travers mon art. Ces invisibles ce sont ma mère, femme de ménage, mon père, chauffeur-livreur, et tout ceux qui se sont sacrifiés pour leur descendance en France. Dans l’assimilation, le silence, l’endurance, la non-transmission culturelle sont les points de départ de ma pratique. Puis j’ai fouillé, à m’en rompre la rétine, dans l’Histoire coloniale, dans le passé muet. C’est alors, que moi, métisse Caribéo-franco.... sortant de mon HLM, que je me suis rendue compte de l’immensité des possibles d’histoire/Histoire. Dans mon travail pluri-médium à la fois photographique, documentaire, dessiné, pictural et d’écriture je tend à envahir l’espace, à immerger le spectateur, en créant des ponts entre les médiums. Fouiller dans le passé pour tenter de créer un futur au travers des portraits, des archives, des histoires, l’Histoire des cultures.

PAULINE-ROSE
DUMAS
Pauline-Rose Dumas est une artiste pluridisciplinaire française, diplômée des Beaux- Arts de Paris avec félicitations du jury (2022) dans l’atelier de Tatiana Trouvé et du Chelsea College of Arts (Londres, 2019) en textile. Elle a exposé entre autres avec la galerie Pauline Pavec (2023), la Ghost Galerie (partenariat avec Christie’s - 2023), la galerie Lazarew (2022), à la Luxembourg Art Week (installation in situ en partenariat avec l’Institut Français - 2023) ou encore à la Fondation Thalie à Bruxelles (2021). Ses œuvres font partie de collections publiques et privées (Fondation Thalie / Banque Européenne d’Investissement du Luxembourg). Elle est aujourd’hui représentée par la galerie Anne- Laure Buffard avec qui elle expose en Solo Show à Art Paris en avril 2024.
« Mon travail d’artiste établit une correspondance entre les techniques de la forge, du dessin et du textile. Par ces pratiques a priori contradictoires, je rends compte de la primordialité de la ligne, du fil, comme vecteur d’une pensée intérieure. »

BANTAN
KANTE
Née en 2003 à Aubervilliers. Bantan est élève aux Beaux-Arts de Paris.
Française d’origine Malienne, Bantan, ayant été imprégnée par ses deux cultures, les intègre naturellement dans sa pratique. Dans son travail, elle tente d’exprimer et de qualifier sa perception des rapports sociaux et des stéréotypes. Ces questionnements constituent une partie de ses recherches. Ils sont le fruit de ses interactions avec son environnement et des problématiques qui traversent sa génération. Elle puise aussi souvent ses inspirations dans un imaginaire végétal ou du jeu pour enfant.
Ces formes simples, habituellement perçues comme douces, lui permettent d’exprimer paradoxalement les tensions et les engagements qu’elle souhaite révéler. On retrouve dans son travail des rapports de force, de domination, de luttes d’influences. Ainsi s’articulent le souple et le rigide, le lourd et le léger, le superficiel et le profond, le vertical et l’horizontal, le dynamique et le statique.

LINA
MENSAH
Lina Mensah, née en 1994 à Lomé, est une photographe passionnée par la capture d’instants authentiques et d’émotions. Spécialisée dans les portraits, elle expose ses séries telles que “Être vivant”, “Nyonu XXI”, “Abidjanaise by night” et “École au Togo”. Elle documente les réalités de la vie des femmes en Afrique. Lauréate des Oscars de la Photographie, elle est une figure naissante de la photographie togolaise, exposant à la biennale des arts de Dakar. En 2023, elle participe au Salon africain de la photographie à Aokas avant d’exposer en 2024 à Casa África.

MAZOCLET
TONINFO
Mazoclet Toninfo est un plasticien contemporain béninois dont le processus créatif puise dans les faits cultuels endogènes pour les inscrire dans la contemporanéité.
En spectateur émancipé de la gestuelle cultuelle des égunguns, son œuvre introduit l’œil du regardeur dans une mosaïque de saisies morphologiques, de corps en décompositions, de silhouettes instables, et de choses livides. Dans son œuvre, la mort se relève dans l’atmosphère des objets de la civilisation : bouteilles d’huile à moteur usées, bouchons de bouteilles d’eau, etc. ; des rebuts, laissés pour morts, désacralisés, arrimés à la métaphore de l’oubli. Ses travaux visent à réunir les gens. Une tâche qui pourrait se résumer en ces cinq mots : le mouvement, la liberté, la rigidité, la flexibilité et l’unicité.

ROUQUAIYA
YERIMA
Rouquaiya Yerima, originaire du Togo, se distingue en tant qu’artiste scénographe passionnée et polyvalente, laissant une empreinte indélébile dans les domaines du théâtre, de la décoration artistique et de la sculpture murale. Elle peint à travers ses œuvres la seule chose qui selon elle définit l’humain, « la tête », idéale devant consolider les acquis et ramener de façon définitive à la bonne marche du monde car selon Rouquaiya, quelque soit la forme, il n’y a pas d’Homme sans tête. C’est pourquoi elle s’engage à travers ses œuvres à sensibiliser et lever le voile sur de graves phénomènes sociaux qui minent l’existence humaine. Dans son travail qui est universel, elle a développé une technique de pointillisme qui fait de ses œuvres, une fête de couleurs, de formes et de figures à cheval entre l’art figuratif, l’abstrait et le conceptuel.
ARTMÉVI 2023

KWAMI
DA COSTA

JABACK
Artiste visuel pluridisciplinaire de nationalité togolaise, vivant et travaillant à Dakar (Sénégal), Kwami Da Costa a été formé dans l’atelier de Sambiani Kassan. À travers un travail de dessin, de peinture, de sculpture, d’installation et de performance, il questionne le lien familial comme vecteur d’attachement et de lutte contre l’isolement, l’exclusion et la vulnérabilité. Ce socle familial constitue un rempart avec l’apport de la pluralité des identités qui la composent. Ses œuvres abordent la question du déracinement social d’une couche juvénile délaissée en quête de son identité face aux contraintes pénibles de la vie qui est devenue leur sort.
Akpossonya Boèni Komlavi, dit Jaback, est un artiste togolais vivant et travaillant à Lomé. Il est diplômé de la Vision Art School à Accra au Ghana afin d’approfondir sa culture ainsi que sa recherche artistique. Par sa culture, son savoir et ses croyances, il exprime son art à travers les influences traditionnelles, ancestrales et culturelles, tout en tenant compte du monde moderne. Depuis quelques temps, il recycle et travaille des ossements de toutes espèces d’animaux qu’il assemble sur différents médiums. Ces os suscitent en nous, les communs des mortels, l’éveil de nos consciences avant tout acte. Selon lui, « l’Art » est mère de l’univers.

RAS SANKARA
Kossi Aféli Agboka, dit Ras Sankara, est un artiste togolais autodidacte engagé. C’est l’art de la performance que choisira l’artiste pour ses combats depuis une dizaine d’années, faisant ainsi de son corps l’outil de revendication par excellence.
Son œuvre aborde les questions liées au hasard de la vie, de notre perception du bien et du mal, à l'état métaphysique, de l’injustice sociale, de la corruption, etc. Ceci, afin de stimuler l’engagement des populations sur ces questions et renforcer la sensibilisation.

ELOTODE
SOKPOH
Elotodé Sokpoh est une artiste autodidacte et autrice d'une démarche artistique singulière. Sa pratique de la peinture se définit dans la représentation des mécanismes de l’esprit. Formellement, elle intègre dans le cadre de ce projet plusieurs types d’expressions très différents : l’abstraction, la lyrique et la figuration. Au moment de peindre, elle cherche la spontanéité totale de la création à travers la force créative de l’inconscient. Son travail s’élabore dans la transcription de ses rêves, angoisses, interrogations et mémoires. En plus d’explorer son propre subconscient, elle observe les gens de son entourage. Leurs histoires et les émotions inconscientes présentes dans leur discours sont également une source d’inspirations.

STEVE
TAYE TAYE
Tout jeune artiste togolais initié à l'art par le biais d'artistes confirmés de Lomé et le centre ATEBAÏ, Elom Thibaut Amedjro s'intéresse au travail de la couleur et de la matière. Il utilise des médiums comme le Bic, le crayon ou la peinture pour créer des tableaux tantôt hyperréalistes, tantôt abstraits. Il tente de mettre en lumière des éléments invisibles comme l'air mais aussi des oppressions et les sentiments, les émotions, qui en decoulent.

VITA SOUL
WILMERING
En partant d’une base documentaire, Vita Soul Wilmering travaille avec la vidéo, l’installation, la performance et la musique.
Dans sa pratique, elle s’intéresse à l’exploration de l’espace performatif qu’évoque une caméra pour visualiser des questions telles que la manière dont on se réapproprie une histoire personnelle, ou celle dont nous traitons les traumatismes et la mémoire collective, souvent ancrés dans des contextes sociopolitiques.
ARTMÉVI 2022

ASSOUKROU
AKE

THIBAUT
AMEDJRO

FLEUR
BIGUIBOURE
Né à Bonoua en Côte d'Ivoire, Assoukrou Ake commence à étudier l'art au lycée d'enseignement artistique d'Abidjan puis décide de poursuivre ses études en France, d'abord en histoire de l'art et archéologie (Université Paris 10, Nanterre), puis à L'ESAD de Tours (diplômé 2021, félicitations du jury) .
Dans ses œuvres, il met à profit sa formation en histoire afin d'élaborer des projets de recherches dans lesquels il incarne le rôle d'un médecin chercheur, pour construire des "récits de guérison" qui agissent comme des filtres au travers desquels il observe la violence et sa capacité de mutation. Cependant, pour mettre en place ce récit, il lui est impossible de mettre en image l'innomable, seulement déconstruire et reconstruire des fragments d'images, les cribler de trous, les disloquer, creuser des vides, désarticuler le mouvement, briser le contexte et les vider de leurs sens. Le conduisant vers un art de "traduction et de contre-image".
Tout jeune artiste togolais initié à l'art par le biais d'artistes confirmés de Lomé et le centre ATEBAÏ, Elom Thibaut Amedjro s'intéresse au travail de la couleur et de la matière. Il utilise des médiums comme le Bic, le crayon ou la peinture pour créer des tableaux tantôt hyperréalistes, tantôt abstraits. Il tente de mettre en lumière des éléments invisibles comme l'air mais aussi des oppressions et les sentiments, les émotions, qui en decoulent.
Originaire de Ouagadougou cette artiste se passionne pour la peinture en observant son mari "parler" avec ses toiles. Fleur Biguiboure s'investit dans le travail en collectif par le biais de plusieurs domaines comme la danse, la défense des handicapés, le théâtre et l'art contemporain. En associant la peinture aux tissus et aux objets, son travail est à la fois pictural et sculptural.

MADELEINE
CALAFELL

HÉLÈNE
KELHETTER

AMANDINE
MASSÉ
Née à Abidjan (Côte d'Ivoire) et diplômée des Beaux-Arts de Paris, Madeleine Calafell explore les liens entre l'Afrique et l'Europe où elle a partagé son existence.
Sa pratique artistique provient de son vécu en Afrique (Côte d'Ivoire et Maroc) et ses travaux s'inspirent des allégories qu'elle a pu rencontrer dans les paysages et l'imaginaire social africain où la nature est souvent défiée.
Hélène Kelhetter est diplômée de L'ESAD de Reims en 2018. En 2017, elle écrit son mémoire sur l'histoire coloniale et décoloniale et interroge, par la suite, dans son travail la macro-histoire en s'attachant à ses micro-histoires notamment lors de ses voyages et ses rencontres avec le vivant mais aussi en dialoguant avec des artistes, des artisans et curateurs venant principalement du continent africain. Ces interrogations et ces rencontres intercontinentales se traduisent par le mélange de différents médiums comme le dessin, la vidéo et la céramique. Elle expose à Doual'art (Cameroun) en 2020, à la Biennale de la Sculpture de Ouagadougou (Burkina Faso) en 2021 et à la Biennale de Dakar (Sénégal) en 2022 au côté de l'artiste Aboubakry Ba.
Amandine Massé travaille la fragile limite qui distingue le rêve de la mémoire. L’artiste décrypte la manière dont les souvenirs, continuellement transformés par l’émotion qui les appellent, peuvent provoquer certaines hésitations dans notre perception du réel. En réinvestissant des images ou des fragments d’espaces qui l’ont marquée entre sa Provence Natale ou des pays comme le Ghana où elle a étudié, le travail sculptural de l’artiste pose la question de notre accès à nos souvenirs, et interroge la manière dont leur symbolique influence nos existences. Elle révèle alors différentes couches mémorielles entremêlées dans le réel.

ELOTODE
SOKPOH

KAFANA
SORO

TESPRIT (Résident 2021)
Née à Lomé (Togo), Elotode Sokpoh est une artiste autodidacte questionnant les visages, les femmes, les formes, les figures et leurs déclinaisons dans l'espace. Ses œuvres dépeignent différentes techniques inspirées du cubisme, de l'impressionnisme, de l'expressionnisme afin d'explorer les mondes féminins. L'artiste est également engagée sur des approches de travail en collectif.
En 2020, elle crée sa propre galerie-atelier à Lomé.
Né en 1991 en Côte d'Ivoire, Kafana Soro est issu d'une famille d'artisans. Fils de forgeron, il passe son enfance dans des ateliers de menuiserie et de métallurgie. Plus tard, alors qu'il fréquente l'INSAAC à Abidjan, il explore le travail de l'argile à travers la sculpture monumentale sous la direction de Kof Donkor. Au fil du temps, le bois est devenu son matériau de prédilection et il approfondi ses connaissances en tant qu'assistant de Jems Koko Bi. Sa pratique prend la forme une introspection. Lorsque que l'artiste se confronte au bois, il se confronte à lui-même. Il questionne son identité, profondément ancrée dans les traditions locales ancestrales et pourtant touchées par les cultures étrangères. Si l'œuvre de Kafana Soro peut parfois suggérer une lutte, une épreuve, rien n'est jamais apposé sur le bois. L'artiste négocie avec la matière, ses formes et le contexte.
Tesprit met en lumière l'univers des Dzimakplao - enfants sans éducation - en Mina, sa langue maternelle. En sculptant les tongs (communément appelées tapettes), accessoires incontournables dans les habitudes africaines, il aborde la question essentielle de la condition des enfants de la rue. Il transforme en véritable œuvre d'art ces sandalettes extraites de détritus et de d'échanges. Comme pour donner une seconde vie à ces enfants, une seconde chance.
Selon lui, nous pouvons comprendre la classe sociale d'une personne en observant l'état de ses tongs
Déjà présent lors de l'édition ArtMéssiamé 2021, Tesprit rejoint à nouveau la résidence 2022 afin de transmettre son expérience aux nouvelles et nouveaux résidents.es.
ARTMÉVI 2021

MELINDA
FOURN
Mélinda Fourn est une jeune artiste française originaire du Bénin.
Elle collecte de manière obsessionnelle des déchets (épluchures de fruits, sachets de thé...) et se délecte de leur brunissement, leur dégradation, leur évolution.
Elle a aussi pour habitude de réaliser la plupart de ses accessoires, boucles d’oreilles, bagues et bracelets.
Après un voyage d’étude au Ghana, au sein de l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah,
elle apprend le tissage, la réalisation de bijoux en argent ainsi que la confection de perles et fait le choix d’incorporer et d’assumer des savoirs-faire autrefois tus au coeur de sa pratique.

EGNONAM STACEY
AGNEKETOM
L’artiste peintre Egnonan Stacey Agneketom est toujours en exploration dans l’histoire de l’art. Elle ne
cesse de se renouveler, de chercher et réinventer, des formes abstraites aux figuratives. Elle interroge
les sentiments ressentis à travers le mystère de l’intériorité. Ses couleurs vives, élément central de sa
peinture, enveloppent sensuellement les corps féminins et les paysages nous transportent dans une
douce danse énigmatique.

MAXIME
LAGUERRE
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TESPRIT
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IRENE
DE LAS ESTRELLAS ABELLO
La pratique artistique de Maxime Laguerre est influencée par le travail de l'image d'une époque passée. La
photographie argentique et l’estampe sont constitutives de sa pratique et de
son désir de compréhension et de transmission de techniques dites «obsolètes», inscrivant par là son travail dans une culture du « Do
It Yourself ».
Son intérêt pour la photographie et le portrait l'amène à travailler en moyen format et à m’inspirer à la fois de la photographie documentaire et de la photographie de mode pour mettre en
scène son entourage, ses créations plastiques ainsi que les leurs.
L’artiste plasticien Tesprit est un véritable touche-à-tout : teinture, taxi bagage au grand marché,
maçonnerie, jardinage - aucun métier ne lui donne froid aux yeux.
Tesprit développe une écriture basée sur le recyclage des sandalettes
communément appelées «DJIMAKPLA» (enfant sans éducation) au Togo. Ce travail de recyclage est né de la crise de la Covid-19, une période pendant laquelle, privé de ses ressources financières, l’artiste se penche vers des matériaux plus accessibles ayant un rapport direct avec la condition de
vie des hommes dans la société. Désormais, son style se reconnaît par la sculpture des sandalettes
sur toile à travers les thématiques de l’enfance et des conditions de vie des enfants de la rue.
«Dans un va-et-vient entre sa Colombie natale et une France d’adoption, Irene de las Estrellas cueilledes fragments de paysages à la frontière d’un imaginaire transatlantique. Au travers de divers
prélèvements, soustractions et détournements, elle vient tantôt révéler, sinon désamorcer, ce qui
construit nos échelles de valeurs. C’est dans une pratique du soin et du détail qu’elle cherche des
formes aérées des nuisances propres à un système en saturation. Des formes qui se prononcent à la
manière d’un geste. Logée dans les interstices de nos représentations, Irene nous montre des traces
laissées comme autant de signes à décrypter, de modes d’attention et des langages à appréhender.»
Clément Erhardy
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KWAMI
DA COSTA (Résident 2020)

PIER
SPARTA

CAMILLE
BRÉE
Kwami Da Costa, artiste togolais pluridisciplinaire, formé dans l’atelier de Sambiani Kassan, interroge
les liens familiaux comme vecteur de lutte contre l’isolement, l’exclusion et la vulnérabilité. Ses travaux
s’intéressent au phénomène d’enterrement du placenta mais aussi à la naissance et aux liens
spirituels entre un nouveau-né et sa mère.
Né en Bourgogne et d’origine sicilienne, Pier Sparta s’inscrit dans le genre de la sculpture d’expression humaine et y trouve un espace pour développer son univers. La sculpture figurative devient pour lui un moyen d’évoquer l’humain dans son psychisme et son espace physique lié aux environnements qu’il traverse. Il mêle un processus de vie à un processus artistique en modelant l’homme dans une vie onirique.
Camille Brée est une artiste française qui vit et travaille entre Paris et Amsterdam.

AYAWAVI REINE
ADJOYI

CLÉMENT AYIKOUÉ
GBEGNO

THIERRY
TOMETY
Artiste plasticienne autodidacte, Ayawavi Reine Adjoyi peint les visages qui l’entourent dans des paysages oniriques. L’humain est sa principale source d’inspiration dont elle recouvre la toile, la décompose, entre formes abstraites et figuratives. En parallèle investie dans plusieurs associations, son travail artistique extrait de ce concret des espaces imaginaires.
Né en Bourgogne et d’origine sicilienne, Pier Sparta s’inscrit dans le genre de la sculpture d’expression humaine et y trouve un espace pour développer son univers. La sculpture figurative devient pour lui un moyen d’évoquer l’humain dans son psychisme et son espace physique lié aux environnements qu’il traverse. Il mêle un processus de vie à un processus artistique en modelant l’homme dans une vie onirique.
Né en 1993 de parents togolais et béninois, Thierry Tomety débute sa carrière en tant qu’informaticien. Durant son temps libre, il s’essaie à l’infographie et se découvre un attachement pour les couleurs. Il décide de se mettre à la peinture, mettant finalement au second plan sa formation professionnelle pour se consacrer à son art. Son travail traite du processus de création et du questionnement sur le sens de la vie. Il met un point d’honneur à laisser libre court à l’imagination ceux qui se plongent dans son travail.

FANNY
MAGNABAL
Fanny Magnabal vit et travaille à Paris. Son travail protéiforme avec un accent pour la céramique, s’interroge sur les ramifications d’un intime subversif où la quête érotique et poétique deviennent par des gestes rituels une aurore au choeur. Souvent produites sous forme d’ensemble, ses pièces ne
tiennent debout que par l’appui mutuel, telle une aire polyphonique.
Amenée et habitée par des lectures c’est dans la recherche sur le territoire des oiseaux de Vinciane
Despret ; définit non pas par des frontières planes mais des gonflements d’espaces entremêlés que Fanny puise sa propre notion de rencontre et de périmètre d’expression.

DYLAN
MAQUET
Dylan Maquet vit et travaille entre Paris et Düsseldorf, diplômé des Beaux-Arts de Paris il a aussi
étudié deux ans à la Kunstakademie de Düsseldorf.
Dans la pratique artistique de Dylan Maquet, ce qui est à voir est à voir dans l’instant. Il utilise les matériaux de manière singulière, il les met en tension, montre leur fragilité. L’encre des impressions en sérigraphie s’imprime sur de la bâche transparente de manière à ce qu’elle disparaisse avec le temps,
les armatures en métal sont complétées parfois par de la cire. Chaque médium devient alors un
passage où oscille fragilité, instabilité, solidité, permanence et éphémère.
ARTMÉVI 2020
ARTMÉVI 2021

ACHILLE
ADONON

JULIETTE
DELECOUR

RICHARD LATÉ
LAWSON BODY

AMÉLIE
AKOGONYA


CLÉMENT
GBEGNO

KOKOU FERDINAND MAKOUVIA


KWAMI
DA COSTA

ATISSO
GOHA

YASMINE R.
YERIMA